Loisir

En voyage à vélo, la sécurité est meilleure à deux que seul(e)

12 février 2020
Vélo-électrique-Sécurité

Des vilains y regarderont à deux fois, puisque l’on est deux, avant de tenter un mauvais coup. Le fait d’avoir une responsabilité l’un envers l’autre incite la modération et au désamorçage de certaines situations pouvant devenir critiques.

La diplomatie et le sourire valent mieux qu’un bon rentre-dedans qui défoulerait momentanément et ne ferait qu’empirer la situation. La vision des deux équipiers n’est pas la même, au point qu’il arrive qu’au retour on se demande si les protagonistes ont bien emprunté le même chemin.

Comment chaque cyclotouriste vit-il son voyage ?

L’un peut avoir une vue très rapprochée (en général, les femmes) et l’autre une vue plus panoramique. La première sera capable de voir l’insecte qui traverse, sans regarder bien évidemment, et le second verra parfaitement les montagnes au loin. Ainsi, la rédaction d’un journal quotidien et individuel révèle des anecdotes très différentes selon le rédacteur. C’est la complémentarité.

L’optimalisation du portage sur les vélos

Et puis on peut mettre en commun tout le matériel. Si chacun a besoin de ses affaires, un certain nombre d’éléments deviennent communs : une seule tente, un seul réchaud, etc. Le poids à porter se trouve ainsi réparti, plus ou moins également, entre les deux comparses. La capacité de portage n’est évidemment pas la même pour les deux. Il est nécessaire de l’adapter en fonction des capacités de chacun, seule l’expérience pourra vous renseigner sur celle-ci. De toute façon, on est toujours trop chargé !

Chacun apporte ses capacités à l’autre

Deux cartes bleues valent mieux qu’une. Selon les pays, les réseaux Visa ou Mastercard sont mieux implantés. En cas de perte, vol ou piratage de votre carte, il reste celle de l’autre pour vous sortir de ce mauvais pas. Sur la route, il est pratique de laisser son cher vélo à la garde de l’autre, le temps de faire des courses ou simplement de s’absenter un moment pour satisfaire aux exigences de la nature. C’est très reposant moralement de ne pas se soucier de sa monture en permanence.

La complémentarité

Contrairement une idée reçue le fait d’être un couple favorise certaines rencontres. Un homme seul peut faire peur, une femme seule dans certaines contrées constitue une chose anormale. Être un couple officiellement marié vous ouvre les portes des familles. Les femmes sont fières de montrer à une étrangère leur maison. Les hommes restent machos et ne déchoient pas en parlant à une femme. Ils peuvent ainsi s’adresser à leur alter ego. En cas de pépin, maladie, accident, l’autre est là pour vous aider, tant moralement que matériellement. Prévenir des secours, aller chercher de l’aide peuvent être des actions vitales dans certains cas. La complémentarité des compétences est un plus indéniable durant le voyage. Aux qualités de gestionnaire de l’un, l’aptitude à la navigation de l’autre est une réponse. Idem pour la mécanique vélo ou la cuisine, pour le sens du relationnel ou la nécessité de fermeté dans certains cas. Il est connu que dans une équipe qui fonctionne bien, un plus un ne font pas deux mais beaucoup plus. Pourquoi se priver d’un tel atout ?

Conclusion : chacun son voyage. Nulle recette n’est universelle. Être un couple c’est partager le meilleur et le moins bon, telle est la définition du voyage.

Quelques petits trucs pour bien voyager en couple

  • Il est intéressant de porter une alliance au doigt. Dans des contrées où la religion a une forte influence, le mariage représente une institution très importante. La présence d’un couple non marié peut mettre vos hôtes en difficulté, comme en Amérique du Sud, la religion catholique est très implantée.
  • La famille est une notion fondamentale, avoir des enfants réels ou fictifs avec leurs photos est un excellent moyen de rapprocher les parties. En Inde, il semble impensable que vous ayez pu abandonner les vôtres pour voyager si loin et si longtemps. Vos hôtes sont ravis de voir les images de vos descendants et le cadre de vie dans lequel ils évoluent et, bien vite, ils vous feront admirer leur propre famille, ascendants et descendants. C’est un bel et agréable échange qui s’établit et permet de rompre rapidement la glace.
  • Quelquefois, il faut forcer un peu la chance pour se faire admettre au sein d’une famille. Il est possible de jouer sur la corde de la soi-disant faiblesse féminine. « Ma femme est fatiguée la compassion féminine fait le reste.

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